Pour permettre des échanges efficaces dans le transport des gaz, les surfaces respiratoires possèdent certaines caractéristiques. Elles sont très fines, très étendues et richement vascularisées. En effet, les échanges de gaz entre le sang et le milieu extérieur se font par diffusion selon la loi de Fick :

F : flux
D : coefficient de diffusion
S : surface
ΔC : différence de concentration
e : épaisseur
Chez les poissons, les échanges ont lieu au niveau de l’épithélium branchial alors que chez les mammifères, c’est au niveau de l’épithélium pulmonaire avec artères et veines.
Selon la structure de la surface, les échanges peuvent être plus ou moins efficaces. Par exemple, le système respiratoire d’un oiseau lui permet de vivre dans une atmosphère appauvrie en oxygène dans laquelle un mammifère de même taille ne peut pas vivre.
De plus, le système en contre-courant au niveau des branchies des poissons met en contact de l’eau toujours plus oxygénée que le sang circulant dans le capillaire, favorisant ainsi la diffusion du gaz du milieu le plus concentré vers le milieu le moins concentré.
Le sang s’oxygène au niveau des surfaces respiratoires : elles sont donc richement vascularisées avec des capillaires. Le sang est propulsé par la pompe cardiaque. Celle-ci permet au sang de circuler pour que les échanges gazeux (entre autres) se fassent au mieux au niveau de toutes les cellules. Selon les animaux, c’est du sang oxygéné ou non oxygéné qui est propulsé par le cœur. Chez les mammifères, il existe une double circulation : dans le cœur droit, circule du sang non oxygéné qui va vers les poumons et dans le cœur gauche du sang oxygéné, qui est propulsé vers tous les organes.
Un pigment dans le sang capture les gaz pour transporter davantage d’O2.