Balance
Instrument permettant de peser des objets
Fabricant : PROLABO, 1950-1975
Description
La balance est présentée dans un cadre en bois vitré, dont la face avant peut être soulevée. Elle a une portée de 200 grammes et une précision de 1 mg. Elle comporte deux plateaux en métal accrochés à un fléau. Le fléau repose sur un support, à la droite duquel se trouve une règle graduée portant l’inscription milligrammes. Un système d’amortissement à huile permet de réduire les oscillations des plateaux lors de la pesée. Une vis à gauche de la balance permet de bloquer le fléau pour ne pas l’abîmer lors du transport.
Fonctionnement
Le principe est simple : on met l’échantillon à peser sur l’un des plateaux, et on ajoute des poids sur l’autre plateau pour se rapprocher de l’équilibre. L’ajustement au milligramme près se fait à l’aide d’une molette à droite de la balance, qui permet de faire bouger un repère sur la règle des milligrammes, jusqu’à obtention de l’équilibre. Entre les deux plateaux, une aiguille reliée au fléau et une échelle graduée permettent de déterminer avec précision le moment où l’équilibre est atteint.
Histoire
La première apparition des balances daterait de l’Egypte ancienne. Elles reposaient sur l’utilisation d’un fléau : une tige, généralement en métal, avec placés de part et d’autre la masse à peser et les poids de référence. Selon le modèle, le fléau est en équilibre sur une tige support, ou en suspension, et le point d’attache peut être centré, auquel cas deux plateaux de part et d’autre du fléau permettent la pesée, ou décalé à une extrémité, dans ce cas la masse à peser est à l’extrémité la plus courte et un poids est glissé le long de la tige pour atteindre une position d’équilibre.
Le trébuchet, dont cette balance est un exemple, est un type particulier de balance à plateau de grande sensibilité, utilisé pour peser de faibles quantités ou vérifier le poids des pièces de monnaie.
Les modèles mécaniques reposent sur l’utilisation de ressorts, dont on mesure la variation de taille pour remonter à la masse. Le poids se lit alors directement sur un cadran : la déformation du ressort entraîne le mouvement d’une aiguille sur un cadran gradué.
Les balances électroniques utilisent des capteurs, appelés jauge de déformation, composés de matériaux présentant une variation électrique lorsqu’ils sont soumis à une compression. La mesure de cette variation électrique permet de remonter à la masse.
En images
Domaine
Les balances sont utilisées dans de nombreux domaines, notamment en physique, en biologie, en chimie pour peser des produits solides ou en solution, et dans les laboratoires pharmacologiques. Elles sont également utilisées par des étudiants lors de travaux pratiques.
A Paris-Saclay
Cette balance a appartenu à Saul Ziolkiewicz, chercheur à l’Université de Paris dans les années 60/70, qui a fait don de nombreux instruments anciens à la Faculté des Sciences d’Orsay.