Calculatrice mécanique Friden

Cette calculatrice électromécanique est capable d’effectuer automatiquement toutes les opérations mathématiques de base.

Fabricant : Friden, modèle STW-10, 1949-1966

Calculatrice mécanique Friden

Description

Cette calculatrice mécanique est composée de deux parties. Le charriot mobile, en haut, présente deux lignes de chiffres. La ligne supérieure est l’accumulateur, c’est ici que sont comptabilisées les opérations. La ligne inférieure permet de comptabiliser le nombre d’opérations effectuées.
En dessous du charriot se trouvent deux claviers, un grand clavier principal utilisé pour tout type d’opération et un plus petit, à gauche, utilisé uniquement pour la multiplication.

Fonctionnement

Lorsqu’un utilisateur tape un nombre sur le clavier, puis qu’il enclenche la touche « + », ce nombre s’ajoute à l’accumulateur par entraînement des rouages. Pour la soustraction, les rouages fonctionnent en sens inverse, et le nombre est soustrait à l’accumulateur.
Pour la multiplication, un premier nombre, le multiplicateur, est inscrit sur le clavier principal. Le second, le multiplicande, est inscrit sur le clavier de la multiplication. Lorsque la touche « MULT » est enclenchée, la calculatrice effectue une suite d’additions. Pour chaque chiffre du multiplicande, il ajoute autant de fois le multiplicateur au total. Pour passer de l’unité à la dizaine du multiplicande, le chariot se décale d’un cran vers la droite pour prendre en compte le facteur 10, et la suite d’addition continue, jusqu’à arriver au résultat.
Pour la division, le dividende est tapé sur le clavier principal, puis validé grâce à la touche « ENTER DIVD ». Le diviseur est ensuite inscrit et validé en tapant sur les deux touches « ÷ », et la machine comptabilise le nombre de soustractions successives : c’est le quotient, qui s’affiche sur la ligne du bas. Le reste s’affiche sur l’accumulateur.
Cette calculatrice est également capable d’effectuer automatiquement des sommes ou soustractions de fractions ou de multiplications.

Histoire

La première calculatrice mécanique a été développée en 1642 par le mathématicien et philosophe français Blaise Pascal (1623 – 1662). Son mécanisme repose sur des roues dentées et peut effectuer principalement des additions et soustractions. Cependant les connaissances de l’époque ne permettent pas de produire ces machines en série, seule une vingtaine est construite. De nombreux modèles et prototypes sont développés dans les siècles suivants. Ce n’est qu’en 1820 avec l’arithmomètre de Thomas de Colmar (1785 – 1870) que les productions en série ont commencé.

En images

Domaine

La calculatrice est un outil classique pour les scientifiques, mais également pour des métiers administratifs comme les comptables, ou encore pour certains commerçants.

A Paris-Saclay

La calculatrice mécanique était utilisée en laboratoire pour des calculs simples (quatre opération de base), offrant plus de chiffres que les règles à calcul. Les calculs plus complexes étaient effectués dans des centres de calcul ; le matériel ne pouvant pas se trouver dans tous les laboratoires.

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